🌧️ Drones de pluie, 🙏 Facebook et les religions, 🐣 Arnaque à la ferme
Le meilleur de la tech Semaine 30 - 2021
Cette semaine, résultats financiers dans le monde des (très) big tech : les GAFAM ont publié leurs résultats trimestriels. On le savait déjà, la crise du Covid-19 les a aidés à devenir encore plus indispensables dans nos quotidiens. Ce trimestre confirme la tendance, avec des chiffres toujours plus fous. Voyez plutôt :
Chiffre d'affaires cumulé des 5 entreprises : 331,7 milliards de $ (+136 % comparé à 2020 et +160 % comparé à 2019),
Bénéfice cumulé : 74,9 milliards de $ (+187 % comparé à 2020).
Retrouvez cela en infographies sur l'Expansion.
😴 Assez parlé finance 🤓 ! Plongeons dans le brief de la semaine 👇
En Brief
/ Liens
📝 En Brief
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L'arnaqueur qui élevait des poulets
Jusqu'à 500.000 joueurs ont téléchargé Farm Bank, une sorte de Farm Ville dans lequel vous éleviez des animaux bien réels. 132.000 d'entre eux ont investi du vrai argent, dans l'espoir de réaliser un bénéfice à la vente de ces animaux. Le problème : c'était une arnaque.
En Turquie, l'agriculture a très fortement diminué ces dernières années. Les urbains ont développé une certaine nostalgie des fermes et de l'élevage d'animaux.
S'appuyant sur ce constat, le jeune Mehmet Aydın a lancé en 2016 Farm Bank. En 8 mois, l'application a attiré 50.000 joueurs, poussant le jeune entrepreneur a acheter 2 vraies fermes et du bétail.
Quelques mois plus tard, des delis (sorte de supérette) ont été créés sous franchise, vendant des saucisses, fromages, miels et autres produits estampillés "Farm Bank".
Les joueurs de Farm Bank recevaient 95 % de leurs gains en cash et 5 % en bons à dépenser dans ces delis.
L'application a continué à attirer les foules, rassurées par la présence d'officiels aux inaugurations de nouvelles fermes et les acteurs célèbres dans les pubs.
Fin 2017, le gouvernement a commencé à avoir quelques doutes sur l'entreprise gérant l'application. Son siège était à l'étranger et ses flux financiers sortaient donc de Turquie. Une enquête a été ouverte et tout s'est accéléré : les franchisés ont arrêté d'être payés et l'"UFC que choisir" locale a été assaillie de plaintes d'utilisateurs ne pouvant plus retirer leurs bénéfices.
👉 une enquête passionnante à lire sur Rest of World (🇬🇧)
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Free veut reprendre sa liberté
Surprise en plein été : Xavier Niel (fondateur d'Iliad, maison-mère de Free) propose aux actionnaires de racheter leurs actions à 182 euros l'unité. Soit +61 % qu'à la clôture du titre jeudi soir.
Le but est de sortir le groupe de bourse et ainsi pouvoir être plus libre dans la gestion de l'entreprise (implantations dans d'autres pays, 5G, fibre...).
L'opération sera lancée le 8 septembre si l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) est ok.
Vous noterez j'espère que je n'ai pas cédé à la facilité du titre “Free veut être plus free”, c'est une newsletter sérieuse ici 😁😜
👉 à lire dans Les Echos
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Comment fonctionnent les super zooms des smartphones ?
Lors des événements sportifs, on peut voir en bordure de terrain des photographes professionnels armés de leurs énoooormes objectifs. Ils permettent de capturer les actions de joueurs et leurs visages comme s'ils étaient à côté d'eux sur le terrain.
Mais alors, comment font les vendeurs de smartphones pour nous promettre des zooms équivalents voire supérieurs (x 50, x 100 !) dans un si petit appareil au capteur photo tout plat ?
Ils zooment numériquement sur l'image. Vous auriez le même résultat en prenant une photo comme d'habitude, puis en zoomant dessus avec vos doigts. Problème : plus on zoome numériquement, plus de gros pixels tout moches apparaissent.
La plupart des smartphones récents (Samsung, iPhone, Huawei...) ont plusieurs objectifs. En les utilisant tous en même temps pour une seule photo, on multiplie le nombre de pixels disponibles. Le zoom va donc être légèrement plus qualitatif que s'il avait été réalisé avec un seul objectif.
Enfin, ça n'est pas non plus magique, le résultat restera pas terrible.
👉 à lire dans Numérama
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50.000 euros les cookies
C'est le montant de l'amende qu'a reçu Le Figaro pour avoir déposé sur les navigateurs de visiteurs des cookies publicitaires, sans accord explicite de leur part.
Nous nous sommes habitués à ces bannières TRÈS intrusives à l'arrivée sur un site. Généralement, nous nous sommes habitués à cliquer sur "j’accepte tout", sans lire de quoi il s'agissait. À l'origine, ces bannières étaient censées nous aider : nous devrions pouvoir dire "ok pour ça, pas ok pour ça...", en bref, savoir clairement quel cookie traçait quoi et accepter (ou pas) en conséquence.
Dans les faits, la plupart des sites proposent une bannière avec le choix "j'accepte tout" en énorme et en vert, et un petit lien expliquant le détail des cookies. Et nous ne cliquons jamais sur le petit lien !
La CNIL a clarifié en octobre dernier les règles, demandant aux sites d'afficher le "refuser tout" aussi clairement que le "accepter tout". Tout le monde n'a pas suivi...
👉 à lire sur France24
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Des drones pour faire pleuvoir
À Dubaï, 9 expérimentations sont en cours pour faire pleuvoir, et ainsi diminuer un peu les températures. Dernier test en date : un drone va "électrocuter" un nuage avec une charge électrique, afin de charger les gouttes le composant. Le but est de faire grossir ces gouttes et les faire tomber. Ce qu'on appelle plus communément "pleuvoir".
👉 à lire sur Interesting Engineering (🇬🇧)
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Facebook 🤝 religions
La pandémie, toujours elle, a changé de nombreuses habitudes, y compris l'expression de sa foi. Des communautés religieuses de tout horizon sont passées sur Youtube ou Facebook pour diffuser des célébrations et communiquer avec leurs fidèles.
Depuis 2018, Facebook est en discussions avec plusieurs groupes religieux pour faire du réseau social une expérience dans la continuité des églises, mosquées, synagogues... Quand on voit la volonté affichée par Mark Zuckerberg d'aller à fond sur le métavers, cette évolution a beaucoup de sens. On emmènerait son avatar virtuel à la messe comme on l'emmènerait faire une course de jet-ski virtuelle !
Concrètement, les applications vont de la diffusion en live d'une messe au partage de prières.
Par exemple, les représentants de la Church of God in Christ ont eu accès en avant première à :
un abonnement à 9,99 $ par mois pour recevoir du contenu exclusif comme des messages d'un évêque,
une fonctionnalité de don pendant les live streams de messes,
de la pub pendant les messes. Mais cela n'a pas été utilisé (pour l'instant ?).
Le risque, c'est qu'il s'agit de Facebook. Réseau déjà utilisé pour manipuler des élections présidentielles et bien connu pour galérer à gérer l'explosion des fake news. Si chacun affiche clairement ces penchants religieux, les risques d'influences, notamment auprès des personnes peu au fait des possibilités de ciblage publicitaires, sont grands.
👉 à lire sur NYT (🇬🇧)
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La "Super App" de Paypal arrive
En Chine (WeChat) ou au Japon (Line), vous pouvez utiliser une seule application pour commander un taxi, de la nourriture, réserver un billet de cinéma ou un vol.
Paypal en est assez jaloux et compte sur la prochaine version de son application pour devenir la "super app" du monde occidental.
Actuellement, l'application vous permet de payer et d'être payé. Au programme de la nouvelle version : gestion de budget, paiement de factures, cryptomonnaies, acheter maintenant/payer plus tard, e-commerce (suite à l'achat de Honey en 2019) et messagerie.
👉 à lire sur TechCrunch (🇬🇧)
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Quand un Youtuber fait mieux que Disney
Dans les derniers Star Wars, l'incrustation via effets spéciaux de la version "jeune" des acteurs de la première trilogie (épisodes IV, V et VI) est très gênante. On voit clairement que le visage et ses expressions ne sont pas naturels.
Shamook est un youtuber spécialisé en deep fake, cette technologie utilisant l'intelligence artificielle pour remplacer un visage dans une vidéo. Son intégration corrigée de Luke Skywalker dans The Mandalorian a impressioné les foules (3 millions de vues) et surtout Disney, qui l'a embauché !
👉 à lire sur The Verge (🇬🇧)
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Les entreprises doivent-elles payer le wifi de leurs salariés ?
C'est une des questions posées dans l'étude d'AppNeta autour des attentes des Américains sur leur service Internet. Pour 38 % des répondants, la réponse est oui !
👉 à lire sur Tech Republic (🇬🇧)
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Peur de vous ennuyer sur la route des vacances ?
L’épisode 4 de notre podcast Encore Un Podcast Tech est sorti cette semaine !
On y parle de la force de Taïwan face à la Chine (ses usines de semi-conducteurs), l’impact des GAFA sur les newsletters et pourquoi l’armée française fait appel à des auteurs de science-fiction.
À retrouver sur toutes les plateformes de podcast, sur Anchor (écoute dans votre navigateur) ou Youtube.
En Brief /
Liens
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Merci pour votre lecture et à la semaine prochaine !
Rémi