🔒 tech chinoises sous contrôle, 🏆 nouveaux #1, 🏴☠️ pirate sympa
Le meilleur de la tech Semaine 32 - 2021
Le 10 août dernier, un énorme piratage de cryptomonnaies avait lieu. La plateforme Poly Network perdait l’équivalent de 611 millions de $. Fort heureusement, les fonds étaient retournés quelques jours plus tard…
On en parle plus bas, il vous suffit de plonger dans ce (plus court que d’habitude, merci le 🌞) brief de la semaine 👇
En Brief / Liens / Bonus
📝 En Brief
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La Chine recadre la Tech
Après les services financiers (Ant Group), le transport de personnes (Didi) et la livraison à domicile (Meituan), le Parti Communiste Chinois resserre les contrôles dans le secteur de l’éducation.
Toutes ces entreprises avaient un peu trop pris de libertés capitalistes ?
Le gouvernement chinois souhaite en tout cas en reprendre le contrôle.
Deux raisons semblent guider ces changements :
La grogne populaire, en partie par rapport aux dures conditions de travail des livreurs de repas et chauffeurs.
Le besoin de renforcer ses efforts sur des secteurs plus stratégiques que les services grand public, comme les semi-conducteurs, l’intelligence artificielle, les batteries...
Ce dernier point me semble très possible : si leurs Uber, Deliveroo et autres WhatsApp locaux font profil bas en évitant la course au profit, la Chine pourra se concentrer sur son indépendance et sa dominance technologique et politique.
👉 À lire sur Usbek & Rica.
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Travailler de la maison, gagner moins
C’est en tout cas la piste que semble vouloir prendre Google. D’après un calculateur de salaire interne auquel a eu accès Reuters, les employés souhaitant travailler intégralement depuis chez eux pourrait subir une baisse de 25 % de leur salaire.
Facebook et Twitter pourraient prendre la même voie.
C’est une très bonne idée, cela motivera les gens à continuer à prendre les RER bondés et utiliser leur voiture dans les bouchons pour aller faire des Zoom au bureau.
👉 À lire sur le Business Insider (🇬🇧).
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Samsung veut rendre le pliable « accessible »
Teasées depuis quelques semaines, la marque Coréenne a présenté mercredi ses prochaines sorties. L’accent était mis sur les téléphones pliables :
Le Z-Fold se présente comme un téléphone classique, à la différence qu’on peut l’ouvrir comme un livre afin d’utiliser son grand écran interne (déplié donc).
Le Z-Flip est un téléphone carré, semblable aux téléphones à clapet à la mode début 2000 (dédicace aux fans du Motorola Razr2). Lorsqu’on l’ouvre, un écran 6,7 pouces se déplie (légèrement plus qu’un iPhone 12 Pro Max).
C’est la 3ème version de ces engins et si le Z-Fold 3 reste cher (1.700 $), Samsung a resserré les prix sur le Z-Flip 3 pour atteindre les 1.000 $. Ça reste cher, on est d’accord, mais c’est le prix d’un téléphone haut de gamme (iPhone 12 Pro, Samsung S21…). En faisant cet « effort », Samsung espère faire du pliable une vraie option lors du choix de votre prochain téléphone.
Parmi les nouveautés, deux nouvelles versions de leurs smartwatches : Galaxy Watch 4 et Watch 4 Classic. La principale nouveauté : l’utilisation du système d’exploitation pour les smartwatches de Google « WearOS ». Samsung utilisait historiquement son système maison « Tizen », mais face à la concurrence d’Apple, s’est mis d’accord avec Google pour travailler ensemble.
👉 À lire sur Engadget (🇬🇧) et voir la vidéo récap en 14 min
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Les nouveaux #1
Xiaomi devient le premier vendeur de téléphones portables devant Samsung, qui a un peu les boules.
Côté réseaux sociaux, c’est TikTok qui passe devant Facebook.
👉 À lire sur ArsTechnica (🇬🇧) et Nikkei (🇬🇧)
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Un piratage massif qui finit bien
Poly Network permet à différentes blockchains de communiquer entre elles.
Mettons que vous vouliez envoyer un ETH depuis la blockchain Ethereum sur la blockchain Binance Smart Chain : vous passez par le « pont » de cette société. C’est très pratique, car cela permet de rendre interopérables des plateformes qui n’ont pas été conçues pour communiquer entre elles.
Pour réaliser ces échanges, Poly Network utilise des smart contracts, des programmes permettant d’exécuter des ordres sur la blockchain. Et dans les programmes, il y a des failles ! Le hacker a trouvé une vulnérabilité et l’a exploitée pour subtiliser de nombreux ETH, Shiba Inu et 10 autres cryptomonnaies en les envoyant vers ses adresses.
Le truc, c’est que contrairement à une valise pleine de billets ou un compte aux Bahamas, sur la blockchain, toutes les transactions sont visibles.
Les adresses du hacker ont pu être retrouvées, et communiquées à des exchanges (plateformes permettant de transformer ses cryptomonnaies en euros, dollars ou autres monnaies « officielles ») et services de Finance Décentralisée pour qu’ils puissent les bloquer.
Fort heureusement pour Poly Network (et ses clients !) le hacker avait rendu jeudi la quasi-totalité des sommes. Il s’est même fendu d’une explication sur ses motivations : le challenge du hack d’une aussi grosse plateforme.
Au final, l’entreprise a proposé au hacker 500.000 $ de récompense pour l’avoir aidée à identifier la faille et ainsi pouvoir la réparer. Le hacker n’a pas répondu (pour l’instant).
👉 À lire sur Reuters (🇬🇧), Engadget (🇬🇧) et Imgur (🇬🇧) pour la séance de Q&R où le hacker explique ses intentions.
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Bonus
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La plus grande compétition d’astrophotographie (4.500 photo soumises) en dévoile une sélection :
👉 À admirer sur le site des Royal Museums Greenwich
Merci pour votre lecture et à la semaine prochaine !
Rémi